« NKITA NA BISO » : FORÊTS, MARCHÉS ET COMMUNAUTÉS POUR UNE RÉDUCTION DURABLE DE LA DÉFORESTATION

Le projet vise à réduire durablement les émissions de gaz à effet de serre dans la province de Maï-Ndombe, en République Démocratique du Congo, en luttant contre la déforestation et la dégradation des forêts et en favorisant la diversification des moyens de subsistance par la mise en œuvre d’un modèle de foresterie communautaire durable sur le plan environnemental et viable sur le plan économique. Le projet renforcera les capacités des communautés locales de la région de Basengele à gérer les diverses ressources des forêts dont dépendent leurs moyens de subsistance et à développer des chaînes de valeur agricoles durables, en particulier le cacao, le miel et d’autres produits non ligneux.


Location : Province de Maï-Ndombe, République Démocratique du Congo
Durée :
de 2023 à 2025
Budget :
310 929 EUR
Bailleur :
Le gouvernement Flamand (G-STIC)
Partenaires de mise en œuvre : ZOTO, Native Group, COOPEBAS

Avec 270 millions d’hectares, le bassin du Congo est la deuxième plus grande forêt tropicale humide après l’Amazonie et constitue l’un des derniers réservoirs de carbone forestier de notre planète.

DIFFICULTÉS ENVIRONNEMENTALES ET SOLUTIONS

Avec 270 millions d’hectares, le bassin du Congo est la deuxième plus grande forêt tropicale humide après l’Amazonie et constitue l’un des derniers réservoirs de carbone forestier de notre planète. Environ 60 % des forêts du bassin du Congo se trouvent à l’intérieur des frontières de la RDC. Le rôle du bassin dans la régulation du climat et la conservation de la biodiversité sont essentiels. En même temps, la déforestation et la dégradation des forêts se sont accélérées dans toute la région d’Afrique centrale au cours des dernières années en raison des pressions démographiques et économiques. Les pratiques agricoles du Maï-Ndombe sont basées sur un système de culture sur brûlis : les terres sont successivement défrichées et brûlées, puis cultivées et enfin laissées en jachère. La déforestation dans la province est principalement concentrée dans les parties agricoles des forêts. À cela s’ajoutent la collecte de bois de chauffage et l’exploitation forestière artisanale. Toutes ces activités diminuent la qualité du sol et réduisent la quantité de CO2 que le sol peut retenir, ce qui augmente les émissions de CO2.

Le projet vise à établir un modèle mixte consistant à utiliser des techniques efficaces de lutte contre la déforestation, de promotion de la gestion durable des forêts et de conservation de la biodiversité dans le secteur de Basengele, dans la province de Maï-Ndombe, et à développer une production agroforestière durable pour le développement économique des communautés. En documentant et en promouvant ce modèle économique et environnemental mixte auprès des parties prenantes, le projet vise à obtenir un engagement politique et du secteur privé en faveur de la foresterie communautaire.

Ce projet est rendu possible grâce au soutien du gouvernement flamand